Des camarades ayant participé au mouvement des intermittents du spectacle ont fait parvenir à DDT21 l’article suivant dans lequel ils reviennent sur les événements avignonnais de juillet dernier. Au-delà du classique récit de lutte, ce texte est une réflexion sur le militantisme en ce début de XXIème siècle.
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L’édition 2003 du Festival d’Avignon, fameuse car annulée, avait été précédée d’un fort mouvement de grève contre la réforme des retraites et d’une mobilisation d’ampleur autour de la renégociation de l’accord de l’UNEDIC. Grèves, blocages, annulations de festivals et auto-organisation des intermittents et précaires avaient marqué le début de l’été.
Tel ne fut pas le cas en 2014 et si des frémissements étaient sensibles à Alès, Marseille ou Aix, seul le festival de Montpellier fut sérieusement perturbé. L’espoir que se développe un réel mouvement dans la Cité des papes était donc assez mince. LIRE LA SUITE ICI.