ARTICLE / Le militant au 21e siècle

Le Militantisme, stade suprême du mégaphoneLes situationnistes avaient fait du refus du militantisme une banalité de base, et cette critique a été résumée en 1972 dans Le Militantisme, stade suprême de l’aliénation.1  

   Pour nous, militant n’est pas une insulte réservée à ceux avec qui nous n’aurions rien en commun (comme petit-bourgeois autrefois dans la bouche de nombreux militants). Certains camarades peuvent verser dans le militantisme : ne cherchant pas la perfection, nous n’y voyons pas forcément un motif suffisant de rupture.

   Dans la critique situationniste, militer signifiait sacrifier sa vie à une cause, nier ses besoins et désirs personnels et se soumettre à une doctrine. Et surtout, croire possible de transformer le monde à force d’agir sur lui par toujours plus d’interventions, de réunions et de mots. Le militant est un volontariste doublé d’un productiviste.

Quarante ans après, en quoi le militant a-t-il changé ? Avec quelles conséquences pour notre critique du militantisme ?  LIRE LA SUITE

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