Jusqu’aux premiers jours de 2020, quand il entendait parler d’un « virus », c’est d’abord à son ordinateur que pensait l’Occidental (l’Asiatique était sans doute mieux avisé). Bien sûr, personne n’ignorait le sens médical du mot, mais ces virus-là restaient loin (Ebola), relativement silencieux malgré les 3 millions de morts annuels du Sida, voire banals (grippe hivernale, cause de « seulement » 10 000 morts en France chaque année, en majorité vieux et atteints de maladies chroniques). Et si la maladie frappait, la médecine faisait des miracles. Elle avait même aboli l’espace : de New York, un chirurgien opérait une patiente à Strasbourg. En ce temps-là, c’étaient plutôt les machines qui tombaient malades. Jusqu’aux premiers jours de 2020. LIRE LA SUITE.
Dixit
Chaque fois qu'à la place de prolétariat, je lis "peuple", je me demande quel mauvais coup on prépare contre le prolétariat.