LPR / Souvenirs d’une fille dégenrée

Lola Miesseroff est née en 1947. Vers 18 ans, en plaisantant, un de ses proches la surnomme « fille à pédés », pour son goût et sa facilité à lier amitié avec des hommes qui préfèrent les hommes. Mais « la typologie de la fille à pédés est large », écrit Hélène Hazera dans sa postface. Surtout pour une fille dégenrée dès l’enfance, élevée dans ce qui a aujourd’hui pour nom « diversité » : jeunesse marseillaise, ascendance juive et arménienne, langues russe et française, éducation naturiste et libertaire, voisinage d’orientations sexuelles diverses et fluctuantes. Nos lectrices et lecteurs la connaissent par l’entretien qu’elle avait donné sur le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR) pour notre série « Homo » (reprise en volume par les éditions Niet !). Le livre Filles à pédés, qui vient de paraître chez Libertalia, raconte quelques années de fureurs, de bruits, d’efforts pour vivre libre ou, du moins, sous le minimum possible de contraintes, temps de fêtes et de morts aussi. LIRE LA SUITE.

Ce contenu a été publié dans Genre / Sexualité. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.