Les quelques notes ici présentées devaient à l’origine être utilisées pour rédiger la quatrième partie du livre La Révolution iranienne. Notes sur l’islam, les femmes et le prolétariat (Entremonde, 2019, 264 pages). Cette partie a, pour diverses raisons, été abandonnée, et n’en subsiste que le chapitre sur Michel Foucault ; elle devait être consacrée à la réception en France des événements iraniens de 1978-1979, en particulier au sein de la gauche, de l’extrême gauche et des mouvements anarchiste et féministe. Je reproduis ici les lignes consacrées aux réactions des féministes françaises devant la révolte des femmes iraniennes opposées à l’imposition du port du voile. Il s’agit, je le rappelle, de notes de travail prises en 2018 au fil de lectures : livrées telles quelles – mis à part des reformulations lorsque le style était excessivement télégraphique et des renvois vers les pages du livre –, non exhaustives par définition, elles pourraient donner des idées, ouvrir des pistes pour des réflexions ou d’autres recherches…
Lorsque éclate la révolte iranienne, en 1978, le mouvement féministe français, pris dans la crise et le reflux des luttes et du militantisme que subit alors lʼHexagone, n’est plus que l’ombre de lui-même (il a connu sa véritable apogée de 1970 à 1974 avec le MLF)1.
Les militantes prêtent à cette époque une attention soutenue aux luttes internationales – en particulier à celles dites de libération nationale, derniers feux de la décolonisation accentués par l’affrontement Est-Ouest –, et surtout, on l’aura compris, au rôle qu’y jouent les femmes (rôle généralement assez crucial) ; mais, fréquemment, une fois le camp progressiste victorieux et/ou l’indépendance acquise, les femmes sont renvoyées à leur rôle traditionnel, signe parmi d’autres de l’échec des projets émancipateurs qu’ont portés ces luttes. On en trouve par exemple le reflet dans les journaux féministes, qui consacrent de nombreux articles à la place des femmes dans la « révolution » sandiniste au Nicaragua (participation à la guérilla, à l’insurrection à partir de 1978 et au renversement du dictateur Somoza, en juillet 1979).
Quid de l’Iran ? Si la montée en puissance des luttes au fil de l’année 1978 attire inévitablement l’attention des militants de gauche et d’extrême gauche en France2 et provoque leur enthousiasme, on se rend rapidement compte que la participation des femmes y est extrêmement minoritaire, voire imperceptible (sauf quelques mises en scène médiatiques à la fin de l’année : par exemple, la mise en avant d’un cortège de quelques centaines de femmes en tchador lors d’une manifestation quasi exclusivement masculine de centaines de milliers de participants). Ce n’est pas anodin3. La question du corps des femmes et du port du voile (partiellement interdit en Iran depuis 1936) a pourtant été depuis des années au centre de l’affrontement idéologique entre les tenants du pouvoir et l’opposition, mais aussi au sein même de l’opposition entre marxistes, libéraux et islamistes4. L’hégémonie que ces derniers établissent progressivement sur le mouvement de révolte n’inquiète pas trop en Occident, puisque le Grand ayatollah Khomeyni, leur leader incontesté, semble lui-même prêcher la tolérance, le respect de la démocratie et du droit des femmes. Simone de Beauvoir fait partie, comme beaucoup d’intellectuels et de militants politiques de premier plan, du comité de soutien à Khomeyni lors de son séjour en France.
En février 1979, le régime du chah, miné par une grève généralisée particulièrement violente, s’effondre en quelques jours sous les coups d’une insurrection foudroyante. Le gouvernement révolutionnaire qui lui succède est en grande partie aux mains des islamistes, sous l’autorité tutélaire du Grand ayatollah, homme pieux respecté (avec plus ou moins d’entrain) par l’ensemble de l’ex-opposition.
Certes, les femmes n’ont jamais par le passé bénéficié pleinement des épisodes révolutionnaires, la domination masculine subsistant : une fois la lutte passée, le quotidien revenant à la norme, les femmes retrouvent une place subalterne. Du moins y avait-il l’illusion d’un « progrès » (ne serait-ce qu’en matière de droit, formellement). En Iran, ce n’est même pas le cas, au contraire – le progrès et la modernité (émancipation féminine comprise) ont d’ailleurs été combattus du fait de leur essence prétendument capitaliste et occidentale. Les militants français qui, enthousiasmés par la chute du chah, soutiennent à distance le nouveau pouvoir découvrent avec stupéfaction que l’ayatollah Khomeyni a, en réalité, une conception de la démocratie et de la liberté individuelle fort différente de celle jusquʼalors évoquée dans les discours à destination des Occidentaux… Quant à la question des femmes ou, plus exactement, du contrôle du corps des femmes, on s’aperçoit très vite qu’il s’agit de l’une des priorités du nouveau pouvoir islamiste – d’autant plus qu’elle est aussi un outil de sidération et de division à destination des anciens alliés démocrates et marxistes.
Dans les faits, c’est sans doute aussi la première fois dans l’histoire que les femmes sont aussi rapidement, violemment attaquées, de manière aussi démonstrative par un régime, et comme un enjeu central, un enjeu politique. Les femmes qui ne portent pas le voile, si elles ne lui sont pas déjà opposées, sont les moins susceptibles de soutenir Khomeyni. L’offensive sur le voile n’est ni culturelle ni cultuelle, mais bien politique. Il s’agit d’affirmer le pouvoir en place, de faire un exemple et d’obliger les autres forces politiques, en particulier l’extrême gauche5, à reculer.
La révolution iranienne ne connaît donc pas de printemps. La proximité de la journée internationale de « la femme » est une aubaine, un moment symbolique idéal pour passer à l’offensive… contre les femmes.
7 mars 1979 / Depuis la ville sainte de Qom, le Grand ayatollah Khomeyni dénonce le caractère occidental de la Journée internationale des femmes et déclare que, désormais, les Iraniennes devront être voilées et ne plus se maquiller.
8 mars / Des dizaines de milliers de femmes (pour la plupart non voilées) descendent dans la rue contre le nouveau régime, en particulier contre l’obligation de porter le hidjab et la suspension par Khomeyni de la loi sur la protection familiale6. Des manifestations similaires ont lieu les jours suivants dans la capitale ainsi que dans d’autres villes, mais les participantes s’épuisent et sont violemment réprimées.
Le 8 mars, des féministes françaises sont présentes à Téhéran, en solidarité, tout comme l’Américaine Kate Millett. Le 12 mars, Sylvina Boissonnas, Claudine Mulard et Michelle Muller (de la tendance Psychépo du MLF) filment les manifestations et interviewent Kate Millett ; elles en tirent un documentaire de 13 minutes, Mouvement de libération des femmes iraniennes, année zéro https://www.youtube.com/watch?v=ulJwXHji6f4 La pression des contre-manifestants est si forte que le cortège des femmes ne peut atteindre son but, le square de la Liberté… « Les attaques contre les femmes sont des attaques contre la révolution ! » scandent les manifestantes.
Elles témoignent : « Aujourd’hui, quelqu’un nous a dit que les femmes paysannes ne portaient pas de tchador, que c’était quelque chose de très petit-bourgeois. Il semble bien que la rééducation islamique actuelle soit très petite-bourgeoise dans ses valeurs morales7. »
En France, des manifestations de femmes ont lieu à Paris, à Marseille, à Lyon et dans dʼautres villes ; on y exprime un vif soutien aux Iraniennes. On peut y entendre : « Quand les femmes iraniennes brisent leurs chaînes, ce sont les femmes du monde entier qui avancent avec elles ! »
16 mars / À l’initiative du MLF et du GLH (Groupe de libération homosexuelle), un millier de personnes manifestent depuis Notre-Dame-de-Paris jusqu’à la Grande Mosquée de Paris pour dénoncer l’imposition du port du voile en Iran pour les femmes et les premières exécutions d’homosexuels qui ont eu lieu à Téhéran8. On peut entendre des slogans tels que : « Être homo en Iran, c’est partir les pieds devant », « Curés, mollahs, même combat », « Khomeyni au Vatican, Jean-Paul II à Téhéran », « Ni pape, ni ayatollah, ni dieu, ni maître » ou « Le voile tombera, de Téhéran à Casablanca ».
Les Groupes lesbiennes, les Comités homosexuels d’arrondissement, le Comité homosexuel Jeunes Paroles et le GLH-PQ (Groupe de libération homosexuelle-Politique et quotidien) publient un communiqué intitulé « Partout les homosexuel(les) sont opprimées. En Iran, on les exécute ». On peut y lire :
« Aucun Révolution n’a pu se faire sans les femmes ? Tous les gouvernements révolutionnaires ont pourtant été masculins et hétérosexuels. Les femmes renvoyées à leur maison close. Les homos à l’échafaud. L’Iran n’échappe pas à la tradition.
Des pédés sont fusillés, les femmes à nouveau enfermées, privées de paroles et de geste. Les lesbiennes, si elles échappent aux assassinats pour l’instant, n’en sont que plus renvoyées au mur de la négation.
En tant que lesbiennes, en tant que pédés, nous sommes directement concernés par la lutte des femmes iraniennes et de toutes les femmes contre la phallocratie, le patriarcat et l’ordre moral qui régissent toutes les sociétés actuelles. L’holocauste de dizaines de milliers d’homosexuels dans les camps nazis est encore passé sous silence, mais nous ne nous tairons plus.
Le racisme anti-homosexuel fait le lit du fascisme9. »
19 mars / Arrivée à Téhéran d’une délégation du tout nouveau Comité international du droit des femmes (présidé par Simone de Beauvoir), qui s’y rend afin de s’informer sur la situation.
Font partie de la délégation : Leila Abou-Saif, Claire Brière, Sylvie Caster, Catherine Clément, Danièle Décrué, Yassyla Doumandji, Martine Franck, Françoise Gaspard (maire socialiste de Dreux), Paula Jacques, Katia D. Kaupp, Maria-Antonietta Macciocchi, Michèle Manceaux, Gaëlle Montlahuc, Michèle Perrain, Micheline Pelletier-Lattès, Alice Schwarter, Claude Servan-Schreiber, Martine Storti, Anne Tristan et Hélène Védrine. À noter qu’un certain nombre d’entre elles sont journalistes et viennent davantage avec un objectif professionnel que militant. Elles vont être reçues par « les plus hautes instances politiques et religieuses du pays » (des hommes), mais – certaines le remarquent et le regrettent – elles ne rencontrent pas une paysanne, pas une ouvrière10… La présidente Simone de Beauvoir reste à Paris, en contact téléphonique.
Certaines déléguées rencontrent l’ayatollah Taleghani et d’autres le Grand ayatollah Khomeyni ; toutes portent le voile à cette occasion. Des discussions ont eu lieu entre elles sur le fait d’accepter ou non de porter le voile. N’est-ce pas une trahison alors que des femmes luttent en Iran contre l’obligation du port du voile ? Les « antivoiles » ont-elles été minoritaires ou majoritaires au sein de la délégation ? Les témoignages sont contradictoires11. Consultée par téléphone, Simone de Beauvoir leur a conseillé de rester fermes sur leur refus de porter le voile, même en cas d’entrevue avec un religieux12.
Ce même 19 mars, Kate Millett est expulsée d’Iran (féministe, lesbienne et américaine, cela fait beaucoup pour les khomeynistes) ; elle qui ne ménagera pas ses critiques se demande néanmoins avant de partir : « Je devrais être une bonne occidentale et ne pas faire d’objections désagréables ; je devrais être une femme bien sage et suivre le combat du peuple même si déjà je me doute qu’à l’arrivée le peuple sera des hommes et non des femmes13. » D’après Marie-Jo Bonnet, « les adversaires de la libération des Iraniennes s’en prennent aux féministes occidentales qui devraient rester chez elles. L’argument du relativisme culturel est agité également par la gauche pour casser la solidarité internationale14 ».
Quelques jours plus tard, Simone de Beauvoir écrit un message de soutien à Kate Millett : « Aujourd’hui la condition des femmes en tant que telles est en question, et c’est ce qui motive notre émotion. Jusqu’ici toutes les révolutions ont exigé des femmes qu’elles sacrifient leurs revendications au succès de l’action menée essentiellement ou uniquement par des hommes. Je m’associe au vœu de Kate Millett. Et de toutes mes camarades qui se trouvent en ce moment à Téhéran : que cette révolution fasse exception ; que la voix de cette moitié du genre humain, les femmes, soit entendue. Le nouveau régime ne sera lui aussi qu’une tyrannie s’il ne tient pas compte de leurs désirs et ne respecte pas leurs droits15. »
En France, le journal féministe Histoires d’elles lance une pétition intitulée « Avec les Iraniennes, brûlons les voiles et sortons dans la rue » : « Pour la première fois dans le Tiers-Monde, des femmes ne se laissent pas sacrifier par la révolution. Pour la première fois, elles refusent la mise au pas au nom de la révolution à laquelle elles ont contribué, et elles le font entendre. Dans la rue, au risque de leur vie, elles crient que la lutte continue contre les nouveaux maîtres de l’ordre de la République islamique. Rebelles – Offensives. Elles prennent la rue et leurs droits16. »
Le texte est signé par des groupes et collectifs féministes très variés : Histoires d’elles (Évelyne Le Garrec), Parole !, Questions féministes (Simone de Beauvoir, Christine Delphy, Colette Guillaumin), La Revue d’en face, Sorcières (Xavière Gauthier), Le Temps des femmes, la librairie Carabosses, Les Répondeuses, les Éditions Tierce (Françoise Pasquier) et groupe des femmes latino-américaines.
Pour les militantes du groupe Psychanalyse et Politique (Psychépo) présentes en Iran, les Iraniennes « font trembler l’édifice monothéiste dʼOrient et dʼOccident, et en particulier celui des pays dʼIslam ».
21 mars / Lʼhebdomadaire de tendance écologiste La Gueule ouverte publie un article enthousiaste rappelant qu’une « révolution de mecs n’égale pas révolution » et comparant (positivement) les femmes en lutte contre le voile à des sorcières qui mènent le sabbat cheveux au vent : « Il fallait virer le chah. C’est fait ? Il faut maintenant virer le reste. L’étape commence tout juste, ne nous affolons pas. Cette étape commence avec les femmes […] Elles ont posé le tchador. Elles vont poser le reste et tout réclamer. Tout, tout de suite17. »
22 mars / Meeting de soutien aux femmes iraniennes à Paris, à la Mutualité, avec Kate Millett et Simone de Beauvoir. La militante américaine explique notamment que, « sous couvert de fanatisme religieux, c’était en réalité le lumpenprolétariat organisé par la bourgeoisie qui faisait le coup de force contre les femmes »18.
La revue les Cahiers du féminisme (créée en 1977 par des féministes proches de la LCR), dans son numéro 9, d’avril-mai 1979, consacre un dossier aux Iraniennes intitulé : « La révolution des femmes a commencé ». On s’y demande si Khomeyni ne s’est pas « mépris sur le sens du port du tchador sous le shah » ; cela reflète la confusion des militantes trotskistes sur place. Dans le numéro 11, d’octobre-novembre 1979, les militantes n’hésitent plus à parler de « l’extrême droite religieuse ».
Deux ans plus tard, dans un entretien avec La Revue d’en face, Simone de Beauvoir déclare (à la suite d’une question sur l’excision) : « Il faut poser la solidarité féministe. Et je trouve que se borner à dire : “Nous sommes des Occidentales, nous n’avons pas le droit de nous mêler de ça”, c’est un aveu de défaite et c’est en même temps un renoncement à une lutte qui est spécifiquement féministe. […] Nous devons [dénoncer les scandales] sans nous laisser intimider par le fait que nous sommes occidentales. Il y a des intérêts féminins, féministes, qui dépassent toutes les différences de nation, de régime19. »
Tristan Leoni, septembre 2018
1Sur cette question et sur le MLF voir « Sur le mouvement de libération des femmes des années 1970 », Incendo, numéro hors série « Genres & classes », p. 93-145.
2« Dans la gauche européenne, et tout spécialement dans ses éléments intellectuels parisiens, mon milieu habituel, les événements d’Iran suscitaient une disposition à l’enthousiasme qui restait embarrassée et hésitante. […] le sentiment profond de culpabilité collective pour les crimes passés du monde européen et pour les misères présentes du tiers-monde, au lieu de déboucher sur une pression pour des actes concrets et utiles, amenait, de façon plus commode, à de vibrantes apologies des proclamations et pratiques les plus contestables des leaders de ces derniers pays. Bien entendu, la pulsion existentielle à la recherche d’une cause donnant un sens ardent à une vie banale prêtait des couleurs fulgurantes à ce sentiment et aux formes dont on le revêtait. » Maxime Rodinson, L’Islam : politique et croyance, Paris, Fayard, 1993, p. 263-264
3Voir Tristan Leoni, La Révolution iranienne. Notes sur l’islam, les femmes et le prolétariat, Entremonde, 2019, p. 207-211.
4Voir Tristan Leoni, op. cit., p. 91-93.
5Il n’y a évidemment pas que l’imposition du port du voile. Dans les premières semaines du régime, une multitude de lois et de mesures sont mises en place afin de limiter les droits des femmes dans divers domaines (emploi, polygamie, répudiation, avortement, contraception, etc.). Voir Tristan Leoni, op. cit., p. 211-221.
6Loi de 1967 fixant pour la première fois un âge minimum légal pour le mariage (15 ans pour les filles), instaurant l’égalité homme-femme en matière de divorce, limitant le droit à la polygamie, facilitant l’accès des femmes aux fonctions de magistrat, etc. Voir Tristan Leoni, op. cit., p. 86-88.
7Collectif, Génération MLF 1968-2008, Des femmes, 2008, p. 556.
8Dans les années 1960, l’occidentalisation du pays s’accompagne de l’apparition d’une sous-culture gay (avec la création de bars spécifiques) bien plus démonstrative que les classiques relations qu’entretenaient jusquʼalors les personnes ayant des pratiques homosexuelles. Dans les grandes villes du pays se constituent ainsi les prémices de quartiers gay, et à Téhéran se développe également une prostitution masculine dans un quartier spécifique, la Ville rouge. L’arrivée au pouvoir des islamistes met un terme à tout cela. Voir Tristan Leoni, op. cit., p. 220.
9À noter que Michel Foucault, qui avait écrit en 1978 une série d’articles très favorables au courant islamiste khomeyniste, ne fait aucune déclaration publique à propos de l’imposition du port du voile ou des exécutions d’homosexuels qui ont lieu en Iran à partir de mars 1979. Voir Tristan Leoni, op. cit., p. 222-238.
10Sylvie Caster, La France fout le camp ! Chroniques, Editions Bfb, 1982, 234 p.
11Sylvie Caster, op. cit.
12En septembre 1979, la journaliste italienne Oriana Fallaci (alors classée à gauche) crée un scandale en enlevant son foulard lors d’une interview avec le Grand ayatollah Khomeyni.
13Kate Millett, En Iran, Des femmes, 1981, 451 p., p. 23.
14Marie-Jo Bonnet, Mon MLF, Albin Michel, 2018, p. 351.
15Cité par Michel Contat sur le site Le Point le 18 mars 2013.
16Marie-Jo Bonnet, op. cit, p. 353.
17Asselin, « Sorcières iraniennes », La Gueule Ouverte, n° 253, 21 mars 1979.
18La Gueule ouverte, n° 254, 28 mars 1979.
19La Revue d’en face, n° 9-10, premier trimestre 1981.